La Dernière Bande

De Samuel Beckett

Avec Serge Duchesne

Maquillage, coiffure
Carole Douard

Mise en scène
Marion Jeanson 

L'histoire
Beckett donne à voir un homme qui vit, marquant le temps – son temps – par l’enregistrement du récit des événements de sa vie. Il s’agit de la cérémonie annuelle du bilan, de la rétrospection. De l’introspection. Krapp, seul dans sa vieille turne, crade et banane addict, raconte.

La mise en scène
Loin du no man's land d'un Oh ! Les beaux jours ou d'un Fin de partie, Beckett nous livre ici un vrai homme, avec deux bras et deux jambes, un passé et un futur, des désirs et des frustrations, avec un vrai magnétophone, une vraie lampe de bureau qui fonctionne avec de la vraie électricité ; un homme qui vit, marquant le temps, son temps, tous les 365 jours, d'un enregistrement retraçant les événements de sa vie. Pour un autre, quelque part. Ou pour la postérité. Ou pour lui-même. Pour vivre, ou mourir, en sachant qu'une trace de lui reste quelque part, pour témoigner. Pour dire comment ç'avait été. Et Krapp y met les formes.! !
Il s'agit d'une cérémonie. La cérémonie annuelle du bilan, de la rétrospection. De l'introspection. De cette vie, ces amours, ces réflexions, ces colères et ce processus transpire une grande poésie: celle de l'évolution d'un homme « qui vieillit plutôt mal »...