Hélène

D’après Iliade d’Homère

Traduction de Paul Mazon

Jeu et violon Audrey Daoudal


Mise en scène Rodolphe Corrion

L’histoire
Pâris, berger (Prince troyen du nom d’Alexandre), enlève Hélène et provoque la guerre de Troie. L’oeuvre commence alors qu’Achille, parmi les assiégeants, décide de ne plus combattre; Hélène, la bigame, vit avec Pâris et se reproche chaque jour de
l’avoir suivi. Les Héros grecs (Agamemnon, Ménélas, Ajax) se battent. Les femmes de Troie (Hécube, Andromaque) pleurent et implorent. Mais, quand Patrocle, l’ami d’Achille, remplace ce dernier au combat, qu’il meurt sous les coups d’Hector, Achille, fou de douleur, tue Hector, le général troyen, et fait basculer le monde : le héros de la cité a succombé et la civilisation est en péril. 

La mise en scène

Tel un Homère travesti, Hélène est en fait la conteuse de l’Iliade, celle qui tisse les exploits des héros, qui reconnaît les guerriers sur le champ de bataille alors qu’elle contemple du haut des remparts de Troie, le conflit dont elle est l’élément
déclencheur et la première victime. Dépouillée du trop plein d’images visuelles, la langue nous est donnée dans la forme du « dire » par l’Hélène conteuse-musicienne. Cette Hélène-là
nous raconte un fragment de l’épopée, le sien.