Eva, Gloria, Léa

De Jean-Marie Piemme 

Mise en espace de Rodolphe Corrion


Avec Dorothée Girot, Fabien Martin


Lecture dans le cadre du Festival Arlequinze


Représentation à la Maison Sainte Germaine – Paris (octobre 2009)


Trois femmes dans la ville, face à la violence urbaine, qui aspirent, quelque part au fond d’elles-mêmes, à des jours meilleurs. Le voyage proposé par Jean-Marie Piemme est multiple. Voyage au pays des mots

d’abord, en utilisant la langue du quotidien pour la faire sonner comme de la poésie. Exploration des formes dramatiques ensuite, c’est une constante oscillation entre le «je» et le «il» qui donne à ce théâtre toute
sa force: tantôt épiques et tantôt dramatiques, les situations sont vécues, racontées, dialoguées, résumées, chantées, etc. Enfin, on rend visite à ceux qui n’ont pas grand chose. Pas ceux qui n’ont rien, mais ceux
qui ont juste assez pour qu’on ne dise pas qu’ils souffrent et pas assez pour qu’ils puissent ne pas trop souffrir. Mais cette petite souffrance, cette petite croix modestement portée, est le coeur de la problématique
sociale dont s’empare Jean-Marie Piemme. Avec beaucoup d’humour et de crudité, il nous propose de rencontrer ceux dont les rêves simples ne se réalisent jamais.